Travail, formation et inclusion – Equité, Engagement et volonté

Travail, formation & inclusion : une histoire d’équité, d’engagement et de volonté, avant tout.

Pour rendre la formation professionnelle plus accessible aux personnes à mobilité réduite (PMR) ou habitant dans des zones isolées, la formation en distanciel (lorsque le sujet s’y prête) est une solution adéquate.

Elle permet, en toute équité (déplacements, planification), de donner les mêmes opportunités de formation à toutes et à tous. Les formateurs sont plus disponibles (pas de perte de temps en déplacement) et les apprenants trouvent plus facilement des sessions de formation (plus de complexité de déplacement, de transport ou de site de formation non adaptés aux PMR, par ex.).

De ce fait, Un formateur (ou une formatrice) se doit d’être performant dans la formation en distanciel (mise en oeuvre, modalités, pédagogie) et d’avoir une approche ludopédagogique adaptée, avec des serious games et dispositifs gamifiés en distanciel.

Bien sûr, les formateurs doivent accepter d’apprendre à former en distanciel en continuant à alterner les modes pédagogiques (gages d’efficacité) et en utilisant des applications logiciels adéquates : espaces interactifs en ligne (Mural, Board Klaxoon, etc.), plateformes Web d’espaces virtuels de type Gather Town (intégrant la visio, entre autres), jeux sérieux numériques (web, mobile) ou Print&Play, etc.

On est déjà loin des simples outils de visioconférence d’antan (Ms Teams, Zoom, Big Blue Button, etc.) utilisés encore trop fréquemment, en guise de solution de formation en distanciel.

Bien sûr, je ne parle pas de formation en eLearning ou de type Mooc mais bien de formations animées par des formateurs ou des enseignants. Tout le monde n’a pas la capacité à apprendre seul avec des cours et des vidéos en ligne. Il faut bien en être conscient.

A l’université, certains Masters et DU (DU APLJ par ex.) se déroulent exclusivement en distanciel et ça fonctionne. certains MBA sont proposés en distanciel également.

Voila pourquoi, je milite depuis 2015 pour développer et proposer la formation en distanciel (à ne pas confondre avec l’eLearning).

Concernant la ludopédagogie en distanciel, depuis plusieurs années, je m’impose de développer chacun de mes serious games d’apprentissage dans les 2 modalités (2 versions) pour les sessions de formation en présentiel et en distanciel. Les versions de jeu utilisables en distanciel doivent présenter au moins la même efficacité pédagogique que la version des jeux en présentiel (et vice versa).

La plupart de mes versions de serious games d’apprentissage en présentiel sont en fait déjà des versions hybrides intégrant du matériel et des applications numériques (applis web / mobile, Windows), pour des raisons d’adaptabilité également. Lors d’une pause, il est courant que j’adapte ou que je modifie une de mes applications logicielles, en fonction des apprenants, pour optimiser l’efficacité à partir des informations recueillies au préalable.

En pratique, il est de plus en plus courant que les versions de jeu pour du distanciel dépassent l’efficacité des mêmes jeux en présentiel. C’est assez simple à comprendre. On est bien moins restreint en termes de matériel et d’espace physique, en distanciel. Certains jeux d’apprentissages peuvent perdurer un certain temps en post-formation, de manière asynchrone (ancrage, etc.). Encore faut-il que ce soit bien conçu.

Inconvénients :

  • Nécessite une connexion internet correcte et un équipement informatique adéquate
  • Sensible aux coupures de connexion internet ou d’électricité.
  • Il faut savoir maîtriser les outils numériques (et pas simplement la souris et un navigateur web)
  • Il faut maîtriser l’alternance des modes pédagogiques
  • Il faut maîtriser la ludopédagogie en distanciel (ou hybride)
  • Il faut accepter d’être un peu jongleur et de se préparer spécifiquement.

Avantages :

  • L’inclusion avec l’accès à des formations professionnelles à valeur ajoutée pour les PMR et personnes en zones isolées.
  • Solution opérationnelle connue et maîtrisée en 2023.
  • Moins de précarité pour les formateurs engagés dans cette démarche (mauvaises conditions de déplacement et d’hébergement de plus en plus fréquentes).
  • Moins de stress et de burnout pour les formateurs engagés (moins de perte de temps).
  • Plus de disponibilité et d’adaptation en cours de session de formation (on a tout sous la main au cas où).
  • L’accès aux fonctions de formateurs en distanciel pour les PMR ou personnes résidant en zones isolées (on n’y pense pas assez).

Inclusion & formation en distanciel : une histoire d’équité, d’engagement et de volonté, avant tout.